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Le liquide céphalo-rachidien fluctue
Le liquide céphalo-rachidien (LCR) ou encore liquide cérébro-spinal (LCS) est un vecteur liquidien du corps humain dans lequel baignent le cerveau, le cervelet et la moelle épinière. Il est contenu dans ce que l’on appelle les méninges. Plus précisément entre la pie-mère qui est une fine membrane recouvrant tout le système nerveux central et l'arachnoïde. Le LCR est un liquide mobile (« vivant ») synthétisé au niveau de petites structures très vascularisées : les plexus choroïdes, qui appartiennent aux ventricules cérébraux. Il est résorbé dans une zone bien précise de la membrane arachnoïdienne.
Ce liquide est considéré comme en mouvement car renouvelé 4 fois par jour en moyenne. La circulation du liquide céphalo-rachidien se fait au rythme des mouvements du corps et des mouvements respiratoires. Le volume moyen du LCR est de 150 ml.
Le LCR a principalement un rôle de protection mécanique du système nerveux central contre les chocs par amortissement des mouvements, il protège aussi les structures nerveuses des infections car il contient les médiateurs de l'immunité humorale et cellulaire. En absence de LCR, le moindre mouvement du crâne nous plongerait, dans le meilleur des cas, dans le coma.
Le LCR est omniprésent et fluctuant, cette fluctuation a été comparée à celle de la marée (flux-reflux). Ce mouvement doit être équilibré, équivalent et régulier pour exprimer la « Santé ». Le liquide nourrit et nettoie nos cellules, il irrigue nos tissus car lorsque ceux-ci s’assèchent ils meurent ou se calcifient.
Nous sommes faits d’eau ; le corps humain est constitué de 75% d’eau ; le fœtus humain se développe dans le placenta et la vie vient de la mer. Le liquide céphalorachidien se glisse tel un liquide dans un liquide, à partir du canal arachnoïdien, dans lequel il s’écoule, il va se prolonger dans le sang et la lymphe où il devient palpable à plusieurs niveaux. Comme la force de la rivière que l’on vient de libérer d’un barrage, le LCR gonfle les liquides existants et les poussent à fluctuer, il se déverse dans les canaux et les dilate. Il rétablit ou renforce le mouvement dans les étangs d’eau stagnante. Soixante mille kilomètres de vaisseaux mis bout à bout (1,5 fois le tour de la terre) pour acheminer les lipides, les protéines, les vitamines, les enzymes, les oligo-éléments, les minéraux, les hydrates de carbone etc. vers chaque cellule, véhiculés par l’eau de l’organisme.
Le facteur premier pour établir une circulation correcte c’est le mouvement, et liquide dans un liquide, c’est le LCR qui dynamise ce mouvement renforcé par l’alternance enroulement/déroulement du cerveau dans lequel il est produit. Il a son propre rythme que l’on peut retrouver dans chaque cellule.
Si le rythme n’est pas respecté, c’est qu’il y a lésion au niveau d’une ou plusieurs cellules (tissus). Grâce à la puissance énergétique du LCR, la ou les cellules pourront être libérées de leurs tensions, ainsi le rythme et la respiration pourront être rééquilibrés.
Mais pour que l’action se réalise, le LCR a besoin d’aide : c’est là que le sixième élément intervient…
Textes extraits du livre : « Le corps autoguérisseur » - éditions Dervy.
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